Une maison sous les ruines

Morwenna était morte de rire et à la fois déçu... Pourquoi n'y avait-il aucune bataille, aucunes larmes, aucunes supplications ou simplement du sang qui coule?!
Elle regarda Akorio et lui demanda finalement?

"T'as pas envie de te défouler? Je suis preneuse! C'est même pas drôle ici..."

Elle se jeta tout de même sur les gâteaux tout en attendant la réponse d'Akorio.

Ça y est on allait enfin lui expliquer la situation ...
Akorio soupira et se détendit au contacte de la main sur son épaule. Bon il ne connaissait pas cette Anna mais maintenant ils étaient chez elle et n'avaient plus qu'à lui faire confiance.

L'innocent rangeât son arme tant bien que mal, et se dirigea dans la même direction que les autres. Quand Corentin le bouscula et lui chuchota à l'oreille : "T'as raison d'être en colère, je suis sûr qu'on nous mène en bateau. Tiens, dans quelques minutes, je te paris qu'on va vouloir nous empoisonner, nous poignarder ou nous tirer dessus pour le compte de l'ennemi!"
Akorio frissonna et à nouveau la peur s'immisça en lui ...
Il resta calme, s'assit, mais hésita sur la nourriture proposée. De toute façon s'il essayait de se servir il allait faire des bêtises en renversant tout sur son passage. Il laissa les gâteaux pour le moment.

Anna s'installa à son tour.
Et toute trépignant comme à son habitude Morwenna proposa à Akorio de se battre. Décidément elle ne comprenait rien à la situation ou alors elle s'en foutait royalement, du moment qu'elle avait quelque chose sur lequel taper ...

" Plus tard Morwenna, à mon avis on aura tout le temps pour ca après. Mais si tu t'ennuis tu peux toujours demander à M Tokoïchi, je suis sur qu'il peut encore t'entrainer un peu. "

Peut être qu'il avait était insolant en proposant son ancien éducateur en punching-ball à Morwenna, mais il y avait tellement peu de chance qu'il soit à nouveau son supérieur ...
Il se tourna vers Anna pour continuer une conversation plus sérieuse.

" Je voudrais tout savoir. Pourquoi on peut vous faire confiance. Pourquoi vous faites ca. Est ce qu'à la Couveuse ils sont au courent ? "

Bah tiens...maintenant Dita ne comprenait vraiment plus rien...Senzo qui débraquait ici, à l'improviste, et vait faillit se faire trouer de plusieures balles, et là, ils se retrouvaient tous, assis autour d'une table à boire du thé, et à manger des biscuits...décidément, elle ne comprenanit vraiment pas ce qu'ils étaient sensé faire.
Au départ de la Couveuse, on leur avait fait comprendre qu'ils risquaient de ne jamais revenir, et là...ils étaient en sécurité, confortablement installé sous terre, à discuter tranquilement d'elle ne savait quoi d'ailleurs...
Dita préréféra garder le silence, et attendit, en grignota sans s'en rendre conte un biscuit, et en sirotant un peu de thé.

Tokoïchi ne s'était absolument pas douté de se retrouver dans cette situation là...c'était....imprévu?
Il regarda Akorio d'un air navré, bien que celui-ci ne puisse pas le voir, et ignora tout simplement cette proposition de ''combat '' avec Morwenna, et demanda à Anna, en prenant poliment un biscuit, sans pour autant en faire autre chose que de le tenir entre ses doigts.

"Et bien...Anna...je me demandais...comment ce fait-il que vous soyez apparement au courant de ce qui est en train de se passer? Vous connaissez Liéna, certes...mais je dois dire que je suis un peu perdu en fait..."

Il la regardait, calmement, sans paraître inquiet, bien que dans son esprit, toute sortes de choses tourbillonaient, apparaissaient, disparaissaient, et l'enpêchaient de réfléchire correctement...

Anna souri à Akorio, même si ce dernier ne pouvait le voir et lui répondit:

"Vous pouvait me faire confiance car je n'appartient pas au camp ennemie, même si je n'ai aucune preuves à vous apporter à part le fait que je suis une amie de longue date de Liéna Anienkovna. Si je vous aide c'est par ce qu'elle me la demandé, vous êtes le dernier espoir qu'ils nous reste et pour cela Liéna et moi même avons décidé de tout mettre en œuvre pour vous aider aux maximum, car vous ne resterez pas chez moi éternellement. Et non, personne à la couveuse n'est aux courant, car une foi la victoire accise nous avons préparé deux trois petites choses vous concernant..."

Elle se tourna vers tokoishi et eu un sourire amusé en voyant que l'éducateur n'osait pas toucher au biscuit

"Il ne va pas vous mordre vous savez, et il n'est pas non plus empoisonné. Et pour répondre à votre question, vous n'êtes pas sans savoir, je pense, que Liéna et partie trois ans de la couveuse pour espionné le camp ennemi et préparé les enfants d'après les donnés qu'elle aura recueilli."

Elle but une gorgé de son thé et reprit

"Après qu’elle soit sortit de la couveuse Liéna est venue me voir pour me parler de ce qu'elle faisait, même si elle n'en avait pas l'autorisation, afin que je l'aide à mettre en place certaine choses avant la sorti des innocents pour leurs faciliter la tache en cas de problème. A cette époque elle ne savait pas qu’il y aurait un camp spéciale pour les blessés. En parlant de ça, il est facile d’accès, vous devriez renforcer la sécurité... Alors, ai-je répondu à vos questions? »

Elle reposa sa tasse reprit un biscuit.

(Et oui vous l'attendiez tous, c'est la sublime, la merveilleuse, l'inégalable: réponse de Corentin! Merci merci! -et désolé pour le gros retard-)

Corentin avait tout écouté, il avait même littéralement bu les paroles d'Anna. Sans toucher aux biscuits malgré le fait qu'elle ai assuré qu'ils n'étaient pas empoisonnés, le discours "ayez confiance" le dérangeait plutot. Il était d'avantage de l'avis de Morwenna: baston, et vite!

"Je ne fais confiance à personne." dit-il, catégorique.

Il s'arrêtât un instant pour se frotter l'oreille gauche. Il avait des bourdonnements.

"Ni au personnel de la Couveuse, ni à leurs amis. Peut-être seulement à Morwenna, mais elle je sais qu'elle est digne de confiance. Rah!"

Il pesta en se collant les mains aux oreilles et en fermant les yeux. C'était agaçant, ça lui arrivait toujours quand sa surdité s'aggravait un peu plus. Bien que tout le monde devait être surpris par ces interruptions, le garçon poursuivit plus ou moins comme si de rien n'était, les mains toujours sur ses oreilles et parlant un peu plus fort:

"On a été envoyé ici pour nous battre, pourquoi devrions-nous attendre plus longtemps?"

(Désolée pour le retard mais je n'avais pas vu que l'amour de ma vie avait répondu! ^^ Au faite! Joyeux Noëëëëël ! )

Personne ne voulait jouer avec elle alors? Même pas drôle ces gens... Elle tira la langue à Akorio... Heu... Ouai, c'était inutile mais au moins, ça avait le mérite d'être clair.
Mais ce que Corentin finit par dire la rendit heureuse.
Elle plaque un bisou sur la joue de Corentin avant de le regarder.

"Pourquoi tu parles fort? Ca ne va pas? T'as l'air d'avoir mal aux oreilles! Je ne veux pas que tu ailles mal... Elle est où Madame Angel???"

Elle commençait à taper du pied. Son amoureux avait mal et elle voulait que ça s'arrête.

Evidement Akorio ne vit pas les signes d'agacement émis par Morwenna et Tokoïchi du faite de ces paroles, mais il se senti gêné. Il n'aurait jamais du dire ca ... le jeune innocent c'était laissé entrainé par la colère et le faite de s'en rendre compte eu l'effet sur lui d'une douche froide qui le calma aussitôt.

Les informations données par Anna ne valaient rien du tout mais Akorio n'osa rien dire. Après ses paroles insolentes il n'allait pas en rajouter. Il prit sa tasse de thé et but le liquide brulant.

Puis Corentin parla, Akorio était de son avis pourquoi faire confiance à une étrangère qui n'avait comme preuve de sa bonne foi que les mots "faite moi confiance". Pas que ce soit un peu léger mais quand même ...
Et les bourdonnements aux oreilles de Corentin revinrent. Akorio se dandina sur son pouf, mal à l'aise de ne pas pouvoir aider l'innocent qui souffrait.

Dita n'était pas spécialement rassurée après ce qu'avait dit cette Anna, mais une chose avait attiré son attention plus que le reste...

"nous avons préparé deux trois petites choses vous concernant..."

Ça voulait dire quoi ça? Qu'allait-il se passer après cette prétendue victoire?
Elle stoppa net la discution en cours:

"C'est bien beau tout ça...mais..ça veut dire quoi le 'nous avons préparé deux trois petites choses vous concernant...' c'est quoi exactement ces choses?"

Dita commençait à s'imaginer pas mal de choses assez terribles...en particulier...non, il ne fallait pas penser à ça...pas à ça.
Elle jeta un regard en coin à Akorio.

Tokoïchi sourit à Anna, mais ne mangea ni ne bu ce qui se trouvait devant lui...simple réflexe professionnel...
Il écouta ce que dit Anna, et prit note de vérifier ce camp pour les Innocents abîmés, mais comme Dita, il avait remarqué cette phrase...étrange?
Certes, les Innocents n'étaient pas spécialement bien lotis dans La Couveuse, mais en tant qu'éducateur, et si sa théorie qui prenait forme dans sa tête s'avérait vrai...il serait dans son intérêt d'agir.
Il garda le silence...laissant la parole aux autres, comme d'habitude.

Des traces de pas...plusieurs passages...quatre personnes au premier passage...groupées...suivies par une cinquième, plus loin...
Sept homes habillés en noir avance avec une efficacité incroyable, discrétion, rapidité, synchronisation...un commando surentraîné à repéré la traces de plusieurs personnes...qui n'ont rien à faire ici...leurs mitrailleuses sont braquées devant eux, et ils sont prêts à réagir devant n'importe quelle situation...
Ils se rapprochent...arrivent devant la porte, il reste à l'extérieur... attendent, caché, et patiemment.

Akorio soupira aux paroles de Dita ...
Qu'est ce que deux ou trois petites choses allé bien pouvoir changer ? Enfin c'est les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, non ?
Il souffla sur sa tasse de thé pour faire refroidir le liquide amère qu'elle contenait avant d'en avaler le contenu à petites gorgés bruyantes.
Il tendit la main vers le plateau des biscuits en attrapa un et resta comme ça, le bras tendu dessus de la table basse.

Son visage se crispa sous la concentration.

" Souris ? "

Non ces rongeurs avaient beau être malin ils ne portaient pas de gants.
Et il semblait à Akorio que ce qu'il venait d'entendre ressembler aux son des gants de protection se serrant autour de ... de la matière comme les matraques, comme les ... zut ... comment déjà ?

" Armes à feu ? "

Morwenna avait entendu le bruit... Des soldats. Comme ses oreilles avaient été modifiées, elles entendaient plus que la plus part des autres mortelles. (^^)
Elle ouvrit de grands yeux et plaqua son doigt contre sa bouche pour dire à tout le monde de se taire.
Akorio avait bien dit. C'était des armes à feu, des mitraillettes.
Elle avança doucement et se plaça derrière la porte. Puis elle ouvrit doucement celle-ci et s'écria finalement, un grand sourire aux lèvres.

"Je vais chercher le jus d'oran..."

Elle s'arrêta une petite moue sur la bouche.

"Vous z'êtes pas invités à mon anniversaire vous... Pourquoi vous êtes là? Vous voulez tout gâcher mon anniversaire?"

Les bourdonnements dans les oreilles de Corentin étaient de plus en plus forts, à tel point qu'il avait beaucoup de mal à comprendre ce qu'on lui disait. Il se tourna vers Akorio et Dita et cria presque:

"Vous avez dit quoi?"

Puis il se tourna vers Morwenna qui s'inquiétait visiblement pour lui. Il lui sourit et continua à crier:

"C'est rien, ça m'arrive tout le temps!"

Sauf qu'il avait toujours pas appris à régler le son... Elle fit tout à coup signe à tout le monde de se taire. Il fronça les sourcils. Akorio aussi semblait s'être tendu... Il suivit Morwenna du regard. Elle sortait?

*Qu'est-ce qu'elle fait?*

Il lança un regard interrogateur aux autres. Elle foutait quoi là?

*Mince, j'entends plus rien! Pas maintenant, c'est trop nul!!!*

Finit les bourdonnements, mais bonjour la surdité.

Anna sourit à la réflexion de Dita, elle allait lui répondre lorsqu'elle vit Akorio ce tendre. N'ayant pas d'ouie sur développée, elle n'entendit pas ce qui le troublait. elle pâlit lorsqu'il parla d'arme à feu.

*Et merde! On leur à pas appris à effacer des trace dans cette couveuse!*

Elle allait continuer à pester contre l'incompétence du personnel 'éducatif' lorsque Morwenna sortit

Elle se leva pour l'empêcher de le faire, mais l'enfant était déjà hors de la pièce.

*Bonne couverture l'idée de l'anniversaire... très bonne même on pourrait même s'amusé au papa et à la maman, si la maman en question n'était par recherchée pour acte de terrorisme! Ok... on se calme et on réfléchi. Peut être qu'ils ne me reconnaîtront pas, j'ai pas mal changé en trois mois... enfin, je crois.
Elle décida donc de sortir, en vérifiant que sont arme n'était pas visible et parti rejoindre Morwenna.

Arrivée près de l'enfant elle lui demanda d'un ton maternel

"Tes derniers amis sont ar...?

En bonne comédienne, elle s'arrêta dans sa phrase une expression d'inquiétude sur le visage, et en toute bonne 'mère' qu'elle était se mit devant sa 'fille' et s'adressa au soldat d'une voix tremblante.

"Que puis-je pour vous messieurs?"

Qu'est ce que c'était?
Akorio avait dit armes à feu?
Et Morwenna était partie ouvrir la porte?
Mais il se trouvait en fait que des invités étaient venus d'eux même jusque là...
*mince alors...j'espère qu'il ne va pas y avoir de problème...*

Elle se leva, et se sortie son arme à feu...elle restait hors de portée visuelle des hommes là haut...
Elle chuchota à Akorio, et fit signe à Corentin qu'ils viennet tout deux avec elle.
si il fallait se battre, autant le faire pour survivre...

Tout se passait trop bien pour que cela dure trop longtemps évidemment...
Des soldats d'élite les avait suivis....et à son grand dame, Tokoïchi se rendit conte qu'il n'avait pris aucune précaution quant à ses propres traces...

*pathétique venant de moi...minable...*

Il se leva avec prudence, et alla reprendre son arme qu'Anna avait laissé traîner, et alla se poster au coin du mur, juste avant les escalier.
Il serais prêt à couvrir Anna et Morwenna en cas de retraite....disons...pressé.

Il serrait la crosse de son arme, et attendait. Attendait un signal qui lui signalerait qu'on avait besoin de son aide.
Il fit signe aux Innocents de se placer derrière le canapé, à couvert, et qu'ils soient prêt à se battre...

Son regard était vide...il était en train de se concentrer sur la bataille qui était en train de poindre du nez. Sûrement pas une petite bataillounette de pacotille si les soldats là haut étaient des soldats d'élite...enfin...

*si il le faut...je suis prêt à envoyer un mail à Andréa...en espérant qu'elle le recevra*

Même en admettant qu'Andréa reçoive le mail, le temps que les secours arrivent *si on en envoit* il serait sûrement trop tard.

Un des deux soldats faillit tirer. Mais il se retint juste avant de le faire.
Cette fille avait l'air...de ne pas être là...
Le chef d'unité s'apprêtait à donner l'ordre de faire demi-tour...quand la 'mère' arriva pour soutenir sa fille.
Un silence pesant s'en suivit...puis un frisson parcourus le chef d'unité.
Il cria, en braquant son arme vers la femme:
"Contrôle d'identité! contre le mur! Vite! Les mains en l'air!"
Les soldats avancèrent méticuleusement, avec maintes précautions, les armes virées sur les deux personnes devant eux.

Par réflex Akorio tira son katana quand Morwenna ouvra la porte par laquelle ils étaient arrivés, et pour l'occasion celle qui donnait sur les bruits d'armes à feu, des mitraillettes avaient précisé la jeune écervelée. Il croisa les doigts pour que les ennemis n'ai pas entendu le bruit de la lame dans le fourreau, mais Morwenna avait fait du bruit, cela avait du les distraire.

Akorio se laissa guider par la voie de Dita pour se mettre à couvert, quand la voie résonna dans la pièce :

"Contrôle d'identité! Contre le mur! Vite! Les mains en l'air!"

Et une fois de plus l'index et l'annulaire d'Akorio se croisèrent pour invoquer dame Chance. Morwenna allait elle jouer le jeu ?
Se laisser tripoter par des soldats n'était surement pas l'une de ses activités favorites. Se laisser embêter par des adultes n'était pas dans ses habitudes ...

Lorsque les soldats se mirent à crier, elle ouvrit de grands yeux. Des yeux qui brillaient...
Elle n'avait pas vraiment entendu ce qu'ils avaient demandé. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'ils avaient crié très fort.
Et pour elle ça voulait dire... A l'attaque!
Elle se mit à crier elle aussi pour hurler son crie de combat.

"Ayaaaaaaaaaaaa! Un pour tous et tous pour moiiiiii!"

Elle dégaina son katana et envoya la lame vers les ventres des hommes armées. Son coeur palpitait! L'excitation était bien là!
Elle voulait sentir l'odeur du sang et entendre les hurlements de souffrances, les appels au secoure, comme au bon vieux temps, le temps de son enfance...
Puis, elle essaya de viser les gorges des soldats.
Elle n'était plus elle même, les autres ne comptaient plus, il n'y avait plus qu'elle et elle seule.

Corentin détestait ce genre de situations. Il avait attendu pendant des semaines, et depuis qu'il était sortit des heures de pouvoir se battre contre ces fichus soldats ennemis. Et maintenant qu'il en avait l'occasion, il n'entendait rien. Non, strictement rien. Le sifflement agaçant avait disparu, mais tout autre son avec, malheureusement.
Le jeune homme se mit à couvert, derrière Akorio, et sortit son arme de son étui. Il se prépara à l'attaque. Il ne pouvait que suivre le mouvement. Posant une main sur l'épaule d'Akorio pour lui signaler sa présence, il se pencha légèrement pour voir dans l'escalier ce qui se passait. Il voyait Anna et Morwenna en prise avec les soldats. Tout à coup, Morwenna se jeta sur eux, en hurlant à ce qu'il pouvait deviner. Il ne chercha pas plus loin. C'était le signe qu'il attendait. Frappant l'épaule d'Akorio à nouveau, il partit à l'attaque à son tours.
Pas de quartier. Ils mourraient tous. Sans exception. Et à son plus grand plaisir...

Anna ne s'attendait pas à se genre de réaction de la part de Morwenna, pourtant elle aurait du s'en douter, elle réagit donc un peut trop tard et ne put l'arrêter.
Anna laissa l'enfant faire son carnage, en logeant une balle dans la tête des soldats que Morwenna avait blessé, pour être sur qu'ils ne se relèvent pas.
la jeune femme vit Corentin entrer et n'essaya pas de l'arrêter, ces enfants étaient des soldat après tout.

Aïe...Morwenna venait de montrer une fois de plus son mental peu...stable dirons-nous. Elle venait, en à peine une seconde de passer de dix ans d'espérance de vie à plus qu'une poignée de minutes.

Dita sauta par dessus le canapé, sachant pertinemment qu'Akorio pourrait se débrouiller sans elle. Et d'ailleurs, à son avis, cela le blesserait plus qu'autre chose si elle le prenait en main comme un enfant.

Dita avalait les marches devant elle qui la menaient en haut, sur le lieu du combat...ou plutôt du carnage se dit-elle en arrivant là-haut. Elle leva son arme, et partie à l'assaut elle aussi à l'assaut, il fallait à tout prix éviter qu'un des soldats s'en sorte...sinon la venue des Innocents se diffuserait comme une traîné de poudre...et ils se mettraient tout les soldats à dos en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Elle tira, en essayant de viser les points vitaux des membres du commando...tout allait se jouer très vite, ça n'allait pas durer plus de quelques secondes.

*Bah évidemment...penser à une retraite avec Morwenna sur le front...autant allait demander une augmentation, on aura plus de chance d'être satisfait.*

Tokoïci laissa passer les deux Innocents devant lui, la largeur du couloir étant trop étroite pour laisser passer deux personnes de front. Il surgit dehors, et tira vers la tête d'un garde avec son petit pistolet.
Pas le temps de regarder si le soldat était touché, il plongea à terre pour éviter une rafale qui lui était destinée, et se releva très vite pour plonger sur un soldat qui avait réussi à éviter les attaques de Morwenna.

Une petite partie de pugilat allait commencer. Tokoïchi immobilisa le soldat en s'asseyant sur lui, et tira une balle dans chaque bras de son ennemi pour l'empêcher de s'en servir. Ou du moins il essaya...il est vrai que se battre dans une salle en simulation avec des balles à blanc ce n'est pas pareil que de sa battre en condition réelle.

Maintenant, il roulait au sol, avec le soldat. La poussière volait autour d'eux, et Tokoïchi ne s'occupait désormais plus du tout de ce qui se passait autour de lui; tout son esprit, toute son attention, tous les muscles de son corps...tous étaient sollicités pour survire, gagner...
Il arrive un certain point où l'être humain perd toute notion de tactique, de logique s'efface et où l'instinct de survie, l'instinct animal prend le dessus...Tokoïchi n'en était pas là...mais il n'en était pas loin non plus...

Les soldats s'attendaient à tout...à tout sauf à une attaque de front telle que celle-là.
deux des soldats succombèrent très vite aux assauts de cette jeune fille...les autres tentèrent tant bien que mal de l'abattre, mais impossible de la toucher. Elle sautait comme une gazelle pourchassé par un lion. Insaisissable...rapide, légère...une tueuse parfaite...folle juste comme il fallait...terrible.
La jeune femme se jeta elle aussi dans la bataille...avec deux autre jeune gens...
Les trois soldats se mirent en position défensive et tiraient...tiraient plus pour accomplir leur mission...non, désormais il tiraient pour sauver leur vie...pour pouvoir rentrer en vie chez eux...ne pas finir comme leur deux camarades devant, la gorge tranchée et le sang s'étalant sur la terre sèche et poussiéreuse.
Lorsque un des trois survivants sentit une balle siffler près de sa tête, il se retourna vers l'entrée, et lâcha une rafale de plus vers un homme qui l'esquiva. C'est ce même homme qui le jeta à terre et qui l'engagea dans une lutte effrainée au sol.
Les deux autres soldats succombèrent aux tirs trop nombreux pour pouvoir faire autre chose que périr...ils ne pouvaient pas.
Le soldat qui était en prise avec Tokoïchi se prit un coup dans la mâchoire qui le sonna littéralement...il ne put donc esquiver un coup qui lui broya la gorge...il mourut dans un horrible gargouillement...le temps parut s'étirer terriblement pour lui...le sang chaud envahissant son corps, dégoulinant sur le sol...sa dernière pensée...son ultime pensée fut pour sa fille et sa femme...qui l'attendaient loin d'ici...pour les fêtes de Noël...

(désolé pour cette note triste, mais je trouve que c'est bien d'humaniser un peu ces 'méchants' qui après tout eux aussi ont normalement une vie autre que celle de détruire celle des autres...et hélas, en ce moment dans la vraie vie c'est trop souvent le cas pour trop de personne...*mode humaniste désactivé*)